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LE PÈRE ANTOINE CHEVRIER

« Connaître Jésus-Christ, aimer Jésus-Christ, imiter Jésus-Christ, voilà tout notre désir, voilà toute notre vie ! »
Le Père Antoine Chevrier (1826-1879)

C’était en 1860, à Lyon, dans la Montée de Fourvière. Au cœur de l’été, il faisait très chaud. Un jeune garçon, Pierre Pacalet, pauvrement vêtu, débout sur le bas-côté de la route, mangeait des écorces de melon qu’il avait ramassées dans une poubelle. Quand on a faim… Un prêtre, encore assez jeune, le père Antoine Chevrier, gravissait la Montée. Il allait sans doute rendre visite au petit groupe de fillettes dont s’occupaient des Sœurs qui partageaient son apostolat en direction des enfants pauvres. Il s’arrêta et s’intéressa à cet adolescent. Cet orphelin lui expliqua qu’il avait travaillé dès l’âge de 9 ans, dans l’une de ces usines, une verrerie, de l’autre côté du Rhône, qui se multipliaient dans le quartier de La Guillotière. Il ne savait ni lire, ni écrire, ni compter ; il ne savait rien en histoire et rien en géographie. En revanche, il savait se débrouiller dans la vie et connaissait la méchanceté des hommes. Aux yeux de ceux-ci, il passait pour ne rien savoir, ne rien avoir et même ne rien valoir. Dieu ? Pierre avait été seulement baptisé, mais ne connaissait à peu près rien sur Lui. Jésus-Christ, l’Évangile, cela n’était que des mots sans contenu. Antoine Chevrier le recueillit et l’adjoignit aux autres garçons de son oeuvre, qu’avec des personnes dévouées, il avait pris en charge dans ses pauvres locaux appelés Le Prado, à La Guillotière. Et là, le jeune Pierre Pacalet, apprit à lire, à écrire et à compter et les autres matières indispensables. Le père Chevrier lui enseigna qui était Dieu, qui était Jésus-Christ et son Évangile. Car le père Chevrier poursuivait une passion, faire le catéchisme, instruire la jeunesse, en particulier les plus pauvres. Son but était, à la suite de l’Apôtre saint Paul, de former Jésus-Christ dans les cœurs (Ga 4,19). Son ambition était que les garçons et les filles, dont il avait la charge, deviennent des adultes responsables, en plein monde, ayant en eux la vie et la pensée de Jésus-Christ, vivant selon ses préceptes, pour être de bons citoyens « sur la terre comme au ciel ». Le père Antoine Chevrier est mort en 1879. Il a été déclaré bienheureux par le pape Jean-Paul II.

Voilà pourquoi notre établissement est placé sous la protection du Bienheureux Antoine Chevrier.
Nous sommes animés du même idéal, en particulier celui de faire aimer Jésus-Christ et son Évangile, à tous, garçons et filles, sans distinction de milieux.

Père Chevrier